Oliver Brown

Pseudo: Ethana Age: 29 ans Disponibilités: 5/7 Comment as-tu connu le forum? Ceymoikiléfé :D Quelque chose à dire? Je vous aime As-tu un Double compte? Claire & Ivy

Octobre 1995, le froid est présent sur New-York alors que le match de baseball opposant les Yankee’s de New-York aux Mariners de Seattle bat son plein. Un appel en absence, un téléphone sur silencieux, et un homme qui crie, qui rit et qui n’entend pas. Il ne sait pas, et il ne voit pas. Il n’y pense pas, mais en même temps, comment le pourrait-il, ce n’est pas censé être maintenant.
Thomas Brown est au match de baseball de son équipe favorite, et sa femme est restée à la maison se reposer en vue de son accouchement censé arriver dans un mois et demi. Et pourtant. Chez eux, elle est pliée en deux, la douleur lui poignarde le ventre mais elle ne veut pas bouger. Pas tant qu’il ne sera pas avec elle. Il lui a promis. Mais elle ne sait pas qu’il ne pourra pas être là, elle ne se l’imagine même pas. Finalement, quand réellement elle sent que c’est pour bientôt, elle accepte que la femme de ménage de la demeure des Brown l’emmène à l’hôpital. Elle n’a pas d’autres choix. Elle met son enfant au monde seul, elle hurle mais elle tient, elle sent qu’elle a mal mais elle tient, elle sait qu’elle a peur mais elle tient. Car elle veut son bébé, même s’il n’est pas censé être déjà là. Le papa arrive plus tard, alors qu’elle est déjà dans sa chambre et que le bébé dort contre sa poitrine. Il se fond en excuses, il pleure, il rit de voir ce petit être qui fait partie de lui. Partie d’eux. Ils l’appelleront Oliver, un simple hommage à Olivia Brown, grande dame de la famille aujourd’hui éteinte, mais toujours aimée de tous.

Oliver a grandi dans une grande, très grande maison. Fils unique du dirigeant de la Holow Industry, une entreprise qui fabrique et vend des armes létales ou non à divers corps de métiers, comme l’armée, les zoos ou bien encore la Masrani Corp à l’époque de Jurassic World, il a grandi avec un père très peu présent pour lui. Il ne lui en veut pas vraiment aujourd’hui, car il sait ce pour quoi son père a travaillé toute sa vie, pourquoi il était toujours pris ailleurs. Il a construit un empire, un monde qui lui reviendrait un jour et qui lui offrirait une vie, bien plus simple que ce qu’il pense. Sa mère ne travaillant pas, elle n'en avait pas besoin, elle s’occupait de lui et le choyait comme elle pouvait, sans pour autant pouvoir remplacer la présence masculine qu’il lui manquait. Il aurait aimé que son père prenne du temps pour lui, pour lui apprendre à simplement lancer une balle de baseball ou la rattraper dans un gant, jouer au basket ou au foot. A côté de ça, il a appris tout seul, et s’est renfermé dans sa chambre. Jouant comme tout garçon avec des figurines, les dinosaures sont vites devenus ses meilleurs copains. Voyant peu d’enfants du même âge que lui, il a finit par se faire une carapace, un monde rien que pour lui.
Au fil des années, et Oliver en âge d’aller à l’école, il a fait les meilleures écoles puis collège et lycée, là où les places étaient réservées aux gens comme lui. Des gosses de riches. Oliver avait des amis, et se développaient bien. Il était heureux de sa façon de vivre. Il profitait à fond, le yaucht de papa, le jet-ski, les voitures…. Il ne se refusaient rien, il profitait de la vie et de ce qu’elle pouvait lui apporter.
Il commençait à travailler un peu avec son père, le secondant dans l’entreprise familial, l’empire Holow, mais jamais il n’avait mis un pieds à Jurassic World. Son père qui avait conscience de l’amour de son fils pour les dinosaures n’avait jamais accepté de l’emmener, préférant négocier seul à seul avec le directeur de la Masrani Corp. Oliver l’a toujours regretté quand il a vu l’Indominus tout détruire sur les téléviseurs du monde entier. Il ne verrait jamais ce parc, et ne verrait jamais ces créatures qui le fascinaient étant gosses. Voyant que son père le mettait à l’écart il en a profité pour faire de longues études en ingénierie d’armes pour avoir un peu plus de bagages à offrir à son père et gagner sa confiance. Ses études ont duré six ans, et lui ont valu une cicatrice à la jambe, due à une blessure par balle, simple défaut de conception, et une fois sorti diplômé, il a décidé de prendre des cours de pilotage d’hélicoptère pour prouver à son père, une fois de plus qu’il pouvait être utile. Il ne désirait qu’une chose, qu’il soit fier de lui.
Au début de l’année 2020, il a pris connaissance de ce virus, des dégâts qu’il causait, des morts qui survenaient. Il a été dérouté de savoir que son père travaillait en secret avec Ingen alors qu’ils avaient quitté le parc après la catastrophe de 2013. Il a perdu toute confiance en lui. Même s’il savait que son père l’avait fait pour faire vivre son entreprise et pour continuer à faire grandir son empire, il n’avait pas apprécié de savoir que son père aidaient des « méchants ». Certes l’armée n’est pas toujours le bon côté, et on ne sait jamais la réelle utilisation des armes que l’on vend, mais Oliver avait des valeurs, et se sentait trahis. Il aurait préféré que son père continue à travailler avec Claire Dearing quand elle avait repris le parc, mais non. Il les vendait à ceux qui créaient des dinosaures pour les vendre en tant qu’animal de compagnie. Pourquoi avaient-ils besoin d’armes en plus ? Qu’avaient-ils réussi à créer ? Allait-on apprendre un jour qu’un dinosaure de compagnie s’était échappé de sa cage dorée chez un milliardaire ? Oliver ne voulait même pas y penser. Ils avaient fini par tous mourir de leur propre virus, c’était leur punition.
Le virus se faisant de plus en plus présent, les Brown restaient cloitrés chez eux, ayant quelques réserves de nourriture bien remplies. Mais le virus gagnait énormément de terrain et très vite, il était arrivé jusqu’à eux. Sa mère a été la première contaminée, et alors qu’elle pleurait pour qu’il mette fin à ses jours, il a versé toutes les larmes de son corps avant de presser la détente d’un pistolet en exposition dans une des vitrines de son père. Oui il avait un chargeur à côté au cas où… Il ne pensait pas qu’un jour il en aurait l’utilité. Sa mère s’est effondrée au sol, et le cœur d’Oliver a cessé de fonctionner. Comment avait-elle été infectée ? Par qui ? Il le comprit vite quand son père, alerté par le bruit fit son entrée dans la pièce. Il avait une démarche lente et peu commune, peu habituelle. Transformé. Il ‘était différent, ses yeux étaient noirs, les veines gonflées et rouges, prêtes à exploser. Ce qui ne tarda pas. En quelques secondes, le cœur de Thomas s’effondra au sol, et Oliver tomba sur les genoux. Les deux. Il venait de les perdre tous les deux. Bien qu’il lui en voulait énormément, Oliver ne put s’empêcher de hurler à la vue de son père. Il les aimaient du plus profond de son cœur. Il avait du pleurer durant des heures, il ne s’en était même pas rendu compte, mais il sentait que ses yeux le brûlaient. Il avait finit par s’endormir à même le sol, à côté d’eux, épuisé. Ce n’est que quand le soleil vint toucher son visage qu’il prit conscience que ce n’était pas un rêve, ou plutôt un cauchemar.

Se relevant en sursaut, il fut pris de nausées et finit par vomir le repas qu’il n’avait pas dans le ventre. C’était une vision bien trop horrible pour lui. Sans attendre, il était descendu au garage de son père et dans ses réserves cachées et protégées par un code, qu’il connaissait car c’était sa propre date de naissance (oui quelle figure paternelle quand même), et avait rempli des sacs entiers de toutes les armes qu’ils possédaient. Une dizaine de sacs contenant des fusils, des chargeurs, des boites de balles, des pistolets à flèches…. Il y avait là tout un armement. Il fit de même avec de la nourriture, attrapant les cartons de réserves que son père avait gardés. Une seconde il se demandait pourquoi il avait gardé tout ça, avant de finalement penser que son père était l’un de ces survivalistes, ceux qui imaginent qu’un jour, la fin du monde arrivera et qu’il faut être prêt à l’affronter. On y était, mais il n’avait pas pu jouir de toutes ces préparations. Quel dommage. Il remonta à la maison pour préparer un sac d’affaires pour lui, et une fois le grand sac à dos chargé, il commença à charger l’hélicoptère de la famille. Enfin, de l’entreprise. Mais maintenant que son père n’était plus, l’entreprise était à lui, même si pour le moment, personne ne pouvait officiellement le dire, ni même le voir. Son entreprise n’était plus, le monde n’était plus. L’hélico rempli, il se mit à l’avant et prit les commandes, finissant par décoller après un dernier regard pour sa maison, son monde, sa famille.
Il prit la direction d’ISLA SORNA, il savait que ce n’était pas à côté, mais il avait assez de fioul pour y arriver, et les réserves à l’arrière serait une assurance, au cas où. Le voyage fut plutôt rapide et sans embuches, mais quand il aperçut l’ile, il vit pour la toute première fois, un dinosaure. Son cœur battait la chamade, et plus il s’en rapprochait, plus il se demandait si c’était réel. Passant au-dessus des terres, il en vit quelques-uns à travers les arbres, et chercha les aménagements faits par Claire Dearing. Il ne tarda pas à trouver le campement, et un endroit qui lui semblait sûr pour pouvoir se poser. Il avait remarqué le comité d’accueil, les mecs armés qui le prenaient en joue, mais il s’en fichait, il voulait se poser. Une fois l’hélico arrêté, et encerclé, il descendit et leva les bras en guise de soumission. Il demanda à voir Claire Dearing, qui se rapprocha rapidement de lui, comme si elle n’avait pas peur. Il se présenta, et elle fit rapidement le rapprochement. Elle l’invita dans son bureau et après avoir appris que son père était décédé du virus, elle fut choquée d’entendre qu’un partenariat avait continué avec Ingen. Heureusement pour elle, Oliver n’était pas comme son père, et lui exposa tout ce qu’il avait ramené avec lui qui pourrait leur être utile. Son seul souhait était de pouvoir rester vivre avec eux, trouver un endroit sûr pour réapprendre à vivre sans ce virus.

Claire avait été reconnaissante qu’il pense à ramener tout ça sur l’île, et l’embaucha en tant que concepteur d’armes ainsi que la maintenance. Il était le mieux placé pour ça. N’ayant aucun pilote sur l’île, elle lui avait demandé s’il acceptait d’assumer ce rôle s’ils en avaient besoin, et il avait accepté sans hésiter. Mettre son savoir et son hélico à disposition n’était pas une charge pour lui, mais plutôt un honneur. Il voulait se sentir utile, à sa place. Il savait que ce serait dur dans ces conditions où il n’était pas super à l’aise, mais il allait faire tout son possible pour ce nouveau monde. Son nouveau monde.