Quand la nouvelle du virus s'est rependue sur l'île, une réunion a été faite pour savoir ce que l'ensemble du personnel présent sur l'île voulait faire, s'impliquer ou non. Beaucoup on laissé de la famille sur place, beaucoup ont eu l'espoir de les voir en vie, et sains et saufs. Il a donc été convenu qu'Isla Sorna deviendrait le nouveau berceau de la race humaine, et qu'au lieu d'être une réserve pour dinosaures, elle serait un lieu de paix pour tout le monde. Une expédition a donc été mise en place pour aller récupérer des rescapés aux Etats-Unis, plus précisément à San Diego. Un message a été mis en boucle sur le canal radio de la réserve pour inviter les personnes non touchées par le virus à venir attendre le bateau pour rejoindre l'île.Le bateau est revenu des USA le 10 Juin, avec à son bord de nouveaux habitants pour Isla Sorna, de la nourriture et du matériel. Claire Dearing a reçu tous les nouveaux arrivés dans la tente réfectoire afin de leur souhaiter la bienvenue, les prévenir qu'ils étaient désormais en sécurité et qu'ils allaient pouvoir commencer une nouvelle vie. Elle a ensuite déterminé ce que chacun pouvait faire pour leur attribuer une tâche sur l'ile. Une visite médicale a été faite pour chaque arrivant pour créer son dossier médical et son dossier sur l'île, et ils ont ensuite pu aller s'installer dans le bungalow qu'on leur avait attribué.
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Grâce à cette expédition, du matériel a pu être ramené en plus de la nourriture (quelques boites de conserves), notamment un deuxième frigo ainsi qu'un petit congélateur à trois tiroirs, quelques armes, et un petit plus pour les habitants de l'île, un projecteur ainsi qu'une toile tendue. Le confort arrive petit à petit pour raviver les coeurs meurtris.
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& oliver brown
Mackenzie fulminait. S’il y avait bien une chose qu’il détestait, c’était qu’on ne l’informe pas de l’utilisation de certains objets. Il arrivait quelquefois à certains de ses collègues de chiper de précieux outils sans le signaler, mais ils les retournaient toujours une fois leur affaire terminée. Or là, ce n’était pas le cas. Mackenzie nécessitait une loupe afin de pouvoir mieux y voir sur des petits sujets. Le fait qu’il souffrait d’un léger astigmatisme n’aidait pas vraiment ; et l’île était loin de regorger d’ophtalmologues et opticiens. Chaque instrument de mesure sur l’île se révélait aussi rare que de l’eau dans un désert. Après avoir perdu patience et s’être pris la tête à plusieurs reprises sans pouvoir vraiment obtenir les résultats qu’il voulait, le scientifique sortit de son repaire. Chaque personne qu’il croisait pouvait s’avérer être le voleur. Ses yeux sombres fusillaient chaque regard qu’il pouvait croiser. Il n’oubliait pas de demander, non sans aborder un ton agacé, si quelqu’un avait aperçu l’objet tant convoité. Mais rien, pas un coupable à l’horizon, que des innocents aux alentours. Contraire à ses habitudes, Mackenzie dut alors jeter l’éponge ; il n’avancerait pas aujourd’hui sur ce qu’il souhaitait faire. C’était encore une journée gâchée, il commençait à tourner en rond.
C’est alors que de retour au quartier des scientifiques, un bout de papier frétillant sur le sol attira son attention. Il jeta un coup d’œil à droite puis à gauche et posa le pied dessus pour ne pas que la note s’envole encore un peu plus. Il s’accroupit pour la ramasser et l’ouvrit. « Loupe empruntée. Se trouve au hangar technique. O.B » Les lèvres de Mackenzie s’étirèrent en un sourire pincé. Si même les responsables de la sécurité se mêlaient aux scientifiques en empruntant sans consentement leur matériel, alors l’organisation de l’île était en péril.
Mackenzie n’avait jamais mis les pieds dans le hangar technique. Cet environnement lui était étranger : de larges quantités de matériel y étaient entassées un peu partout et des personnes s’affairaient à entreposer le tout de façon méthodique afin de pouvoir en stocker un maximum. C’était également le bâtiment le plus grand de l’île ; Mackenzie craignait de ne pas pouvoir y trouver son objet convoité. Pour lui, autant chercher une aiguille dans une botte de foin à ce niveau. Le jeune homme zigzagua ici et là, se surprenant même à inspecter les dessus et dessous des bâches et divers containers. Ce qu’il cherchait, il finirait par le trouver. Tant pis si cela lui prenait la journée, il avait un périmètre à ratisser. Soudain, sur une table apparut l’outil de toutes les convoitises. Il tapa de son poing dans sa main, soulagé dans sa colère d’avoir trouvé ce qu’il voulait. Alors qu’il allait s’en emparer, une main le précéda. Il leva la tête, prêt à entamer une conversation animée par l’exaspération qui l’habitait, mais se stoppa net en apercevant le voleur. Quelque chose le dérangeait ; qui était cette personne ? Mackenzie aurait juré l’avoir déjà vu quelque part. Il était possible qu’il l’ait déjà croisé sur l’île, au laboratoire, au réfectoire, n’importe où. Mais ce visage ne lui était pas étranger, ce n’était pas un visage qu’il avait croisé au détour d’un simple échange de regard. C’était beaucoup plus spécial que ça. Il resta interdit un instant, les sourcils froncés. Son ton préoccupé laissa trahir sa surprise :
- Vous avez pris la loupe ? Il marqua une pause tout en continuant de dévisager l’inconnu à la limite de l’impolitesse. On s’est déjà vu n’est-ce pas ?
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Oliver Brown
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Un instant je pense que c'est une journée qui va finalement se dérouler dans le bon sens, et la seconde d'après, je me rends compte que le monde a complètement décidé de partir en vrille. Qu'est-ce que je dois faire pour que mon boulot se passe sans accroche? C'est à croire que l'entretien de ces armes a été fait avec les pieds, c'est impossible que celui qui a fait "ça", l'a fait de son plein grès. Je soupire encore une fois avant de me pencher sur le gros calibre sur ma table. Quelque chose s'est coincé dans l'habitacle du chargeur, et j'avoue ne pas réussir à le déloger. Je suis allé chercher une loupe dans toute l'ile pour essayer de réparer l'arme précédente, et voilà que celle ci aussi me pousse à bout. Je commence à me demander si j'ai bien fait de venir ici. Une chose est sûre, c'est que je ne vais pas m'ennuyer, je pense que le travail ne manquera pas avec les équipes présentes ici, et puis, je préfère toujours ça aux choses qui rodent sur le continent. Je pense que la loupe que j'ai empruntée un peu plus tôt pourrait m'aider à y voir plus clair sur ce qui m'empêche de rentrer ce fichu chargeur sans avoir à démonter entièrement l'arme. Je dépose donc mon travail sur la table pour me retourner et aller chercher la loupe que j'ai laissée un peu plus loin. Je m'en empare alors, percutant par la suite que quelqu'un voulait aussi s'en servir. Moi d'abord! Je le regarde alors prêt à expliquer le caractère urgent de mon envie d'avoir cette loupe quand je me rends compte que sa tête me dit quelque chose. J'ai croisé un peu de monde depuis que je suis là, et je doute avoir vu tout le monde. - Vous avez pris la loupe ? ... On s’est déjà vu n’est-ce pas ? Je souris, je vois que je ne suis pas le seul à avoir ce sentiment. Mais j'ai surtout envie de rire face à sa phrase. Oui j'ai pris la loupe, et je présume donc qu'il est celui à qui j'ai laissé mon petit mot d'excuse quand je l'ai fait. « Bonjour! » Je lui lance un sourire moqueur avant de m'avancer vers lui. Oui, je sais ce que c'est d'avoir tellement une chose en tête qu'on en oublie de simples mots comme un Bonjour. Mais je ne m'en offusque pas, on voit qu'il cherche son précieux outil. « Effectivement j'ai pris la loupe, et je suppose donc qu'elle est à vous. Il me semble aussi que l'on se connait, je suis arrivé il y a peu sur l'île. Je m'appelle Oliver, enchanté.» Je lui tends la main pour le saluer en bonne et due forme, quand son visage me revient enfin en tête. Serait-ce possible? Ici? Je replonge une seconde dans mon enfance, dans la mémoire de mon père et de ma famille, quand un petit garçon puis un ado apparait devant moi. « Oh bon sang.... Collins? C'est toi? »
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« Paroles OLI »
Mackenzie Collins
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() / Ven 1 Oct - 19:54
Mackenzie Collins
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A cet instant, c’est comme si le monde était devenu sourd autour de Mackenzie. Plus rien ne semblait avoir de mouvement. Juste là, devant lui, se tenait un fantôme du passé. Le jeune homme avait l’impression d’halluciner ; après des mois sans nouvelles du continent, un visage familier lui apparaissait. Etait-ce simplement la réalité ? Il avait déjà fait ce genre de rêve plusieurs fois. Celui où il voyait de vieilles connaissances, proches ou non, graviter autour de lui sans qu’il ne puisse leur adresser la parole. Et puis tour à tour, elles s’évanouissaient dans la nature. Le lendemain au réveil ne subsistait alors qu’un goût amer, signe que malgré lui, persistait la rancune du passé.
« Oh bon sang.... Collins? C'est toi? »
Son interlocuteur prononça son nom, ce qui pour effet de le sortir de ses pensées. Il cligna rapidement des yeux, comme ébloui. Puis, son regard se posa sur la main tendue d’Oliver. Ses pupilles alternèrent entre la paume dirigée vers lui, et le visage du châtain. Les souvenirs refaisaient surface. Et en un instant, tout lui revint. Cela avait toujours été un enfer pour Mackenzie que de devoir suivre ses parents à des réunions d’entreprise. Des réceptions aux séjours organisés en l’honneur des employés de l’entreprise où travaillait son père, Mackenzie les avait toutes faites. Et elles étaient d’un ennui pour le jeune garçon. Obligé d’être habillé correctement et autrement qu’en t-shirt et basket, il devait se tenir de façon respectable. Heureusement, après le repas, les enfants avaient le droit de sortir de table et de s’amuser entre eux. Mais pour Mackenzie, c’était encore une chose compliquée ; à toujours contredire les autres ou vouloir décider pour eux, on récolte les fruits de son dédain. Il restait alors la plupart du temps dans son coin, à jouer sur sa Gameboy ou avec ses figurines. Puis un jour, il avait rencontré Oliver. Ce dernier avait remarqué le petit brun aux traits secs et au corps frêle balancer ses jambes dans le vide assis sur une chaise. Depuis, Oliver n’avait jamais cessé de venir le saluer, non sans lui coller une bonne claque amicale dans le dos. Chose que Mackenzie détestait, mais il n’avait jamais pu se résoudre à le lui avouer. Car au fond de lui, il avait peut-être été un des seuls qui n’avait pas haït son côté présomptueux. Les deux jeunes avaient grandi, étaient passés de gamins à adolescents de leur âge. Ils n’avaient jamais vraiment été proches, mais ne manquaient jamais de se saluer lorsqu’ils le pouvaient. Puis du jour au lendemain, ils avaient plus ou moins perdu contact. On grandissait, on avait plus envie d’accompagner les parents à des réceptions jugées trop ennuyeuses. Cependant, peu importe la fréquence de leurs entrevues, Oliver n’oubliait jamais d’affubler le dos de Mackenzie d’une petite tape sympathique, suivie généralement d’une moue provenant du jeune homme.
- Je… Oui, je crois bien que c’est moi. Il se sentit bête, ne trouvant rien de plus intelligent à dire. A ce moment précis, Mackenzie semblait avoir perdu toute confiance en lui. Il se ressaisit cependant, mais ne chercha pas à cacher sa stupeur. Tu es ici ? Mais, depuis combien de temps ? Que fais-tu là ?
Il recula d’un pas et jugea du regard Oliver. Lui n’avait pas changé. Il avait toujours cette allure décontractée et ses yeux bleus azur qui lui valaient les compliments de tous les invités de la réception. Oliver avait toujours dit que ces compliments étaient justifiés, Mackenzie avait toujours renchéri en disant que ce traitement de faveur venait du fait qu’il soit le fils de leur patron.
- Il a fallu que ce soit la fin du monde pour qu’on se revoit toi et moi Oliver. Digne des scénarios qu'on aurait pu s'imaginer quand on était plus jeune ajouta t-il.
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Oliver Brown
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- Je… Oui, je crois bien que c’est moi. Pas de toute, si quelques secondes plus tôt j'aurai pu ne serait-ce qu'imaginer me tromper, maintenant, c'est d'autant plus officiel que c'est bien lui qui se tient devant moi. - Tu es ici ? Mais, depuis combien de temps ? Que fais-tu là ? Ici... Je ne sais pas si je dois me réjouir de le voir ici, sur cette île, dans ces circonstances. J'espère simplement qu'il n'est pas arrivé là pour faire comme moi, fuir ce monde qui se désagrège et nos proches qui deviennent toute autre chose monstrueuse. Peut-être est-il là pour le travail à la base, ce qui ne m'étonnerait pas de lui car il a toujours été une personne peu ordinaire. Certains se moquaient de lui et n'osaient pas trop l'approcher, moi je l'ai toujours trouvé fascinant et intelligent. « Cela fait seulement quelques jours.... A vrai dire, je me rends pas forcément du nombre exact. Tu sais avec la panique qu'il y a eu chez nous..... » Chez nous... rien que cette phrase me donne le vertige quand je repense à ce qu'était notre chez nous. Aujourd'hui, notre nouvelle maison est cette ile qui se veut moins accueillante que je ne l'aurai pensé, mais qui n'est pas si mal quand on y regarde de près. On s'habitue sans doute à ce climat et au simple fait de partager le territoire avec des dinosaures, mais les moustiques, je ne sais pas si je m'y ferai un jour. - Il a fallu que ce soit la fin du monde pour qu’on se revoit toi et moi Oliver. Digne des scénarios qu'on aurait pu s'imaginer quand on était plus jeune « Tu sais très bien que je n'aime pas les choses simples. » Je ris parce qu'il m'a lancé sur le passé, sur les jeux que nous avions quand nous étions plus jeunes, dans une enfance douce qui me manque parfois aujourd'hui. Une enfance sans soucis. « J'ai débarqué en hélico, je suis surpris que tu ne l'ais pas remarqué! Mais te connaissant, tu devais sans doute être absorbé par ton travail. Tu es donc scientifiques ici? »